Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), à proximité de Goma, des personnes ayant fui les exactions des groupes armés, dont le M23, vivent dans des camps de fortune. Près de sept millions de personnes ont été déplacées en RDC, selon l’ONU, en raison des violences perpétrées par ces groupes armés.
Les déplacés de guerre attendent du vainqueur de l’élection présidentielle du 20 décembre qu’il mette fin à l’insécurité dans leur région. Incertains quant à leur participation au vote, beaucoup n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales et expriment leur amertume. Ils espèrent élire un président capable de garantir la sécurité et de mettre fin à la guerre, leur permettant ainsi de retourner dans leurs villages d’origine.
Malgré les difficultés, certains expriment encore le désir de voter et partagent leurs préférences pour un candidat qui, selon eux, mérite leur confiance. Le contexte électoral se mêle ainsi à la réalité complexe des déplacements forcés et des violences persistantes dans la région du Nord-Kivu.
Marlene Abalo